L’ALPHA ET L’OMEGA

Il y a l’alpha. C’est le début. Et l’oméga. C’est la fin.
C’est pour expliquer aux non-hellenistes.
Ceux qui ne comprennent pas le grec. Ne le parlent pas non plus.
Mais ce n’est pas grave. La Grèce aujourd’hui c’est plutôt grève…
Donc l’alpha. Vous me direz : ça fait penser à alphabet… Oui, bon, on ne va pas commencer à compliquer, ça l’est suffisamment comme ça ! Et puis ne venez pas me flinguer mes effets !!!
Donc, exact, « alphabet » vient d’alpha et de bêta, les 2 premières lettres de l’alphabet grec (sic !)… Mais alors pourquoi pas « l’alphaomeg », pour bien expliquer où ça commence ? Et où ça finit !
Ce serait quand même bien plus clair, non ?….
Imagine une journée de travail qui s’achèverait dès la deuxième heure de boulot ?
Super cool ! Mais pas évident pour gérer les heures supp’…
C’est sans doute le côté « marginal» des grecs… En même temps des mecs qui portent des jupes plissées, dont les philosophes parlent avec des cailloux dans la bouche et garnissent leurs jardins de statues de gens à poil…
Par ailleurs, personne n’a jamais songé à remettre en question le théorème de Pythagore, la poussée d’Archimède ou le carré de l’hypoténuse !
Alors lâchez-moi un peu la géométrie euclidienne et revenons au début du commencement de la genèse du point de départ : l’alpha !
La première lettre, donc la première écriture, donc la première fois qu’une histoire laisse une trace (« thrace » en grec ?) : papyrus, parchemin, codex, livre, on s’en fout, une trace ! Qui peut se passer de l’un à l’autre, de main en main, de regard en regard….
Et cette trace unique, mais ainsi multiplement partagée, en devient donc universelle !!!!
Ce qui nous plonge dans une perplexité dont seule la Fosse des Mariannes frise l’insondable profondeur….
Ah ah, c’est quand même plus balèze que les nombres premiers, crotte !

Attendez, ce n’est que le début, accrochez-vous…

Apparemment l’oméga n’existe plus… Ce qui était pendant longtemps « fini » (une histoire, un livre, une œuvre…) est aujourd’hui « infini » par la nature de ce qui le matérialise : les milliers de millions de milliards de giga-octets en croissance frénétique, pourvoyeurs de connexions à qui mieux mieux et de stockage de données à perte de vue, sont quasiment devenus les seuls et uniques réceptacles de notre pensée.
Mouvants, évolutifs, interactifs, ils nous font croire à leur réalité alors que leur essence n’est que virtualité…. Allons-nous vers un monde qui se réduira à un enchevêtrement de pixels et d’instructions binaires arrivées à destination avant même d’en être parties ? Sommes-nous inexorablement appelés à ne plus devenir qui nous sommes mais seulement la représentation que ces systèmes donneront de nous ???
Ce que j’écris là existera-t-il, de façon archaïque mais palpable, un jour ????

Peut-être oui. Grâce au bêta. À la version bêta de Blookup, plutôt.
Blookup (du grec blokos et du bas-celtique « ooops » qui veulent respectivement dire « bloc de granit sur lequel on peut graver un histoire » (un livre en quelque sorte) et « merde, j’ai appuyé sur delete et j’ai pas sauvegardé ! » (j’aurai pas dû acheter un PC en français moderne) c’est, en quelque sorte le choix d’un autre futur
Qui permet de voir un paysage différent tout en restant sur le même chemin.
Qui offre la possibilité d’avoir un pied dans ce nouvel infini mais aussi de poser son regard sur un monde fini. Sur quelque chose d’achevé.
Comme un livre.
Qu’on choisit. Qu’on veut. Qu’on décide (presque).
Franchement, c’est loin d’être idiot, cette version bêta…
En retournant les perspectives, Blookup nous rend plus vivants. Plus réels.
Aujourd’hui,  nous sommes, nous aussi, encore à la version bêta.

Et Blookup est le nouvel oméga…

Blookup : nouvel Omega ?

Retrouvez le Blook de Prozrestante sur Blookup.

Créer le livre de son blog gratuitement

Suite à l’ouverture en bêta ouverte de Blookup cette semaine. Nous avons décidé de publier un didacticiel pratique afin de mieux vous accompagner dans les différentes étapes de création de votre Blook.

1 – Créer un Blook : l’import de votre blog

Commençons par l’import de la matière : votre blog. Après vous être authentifié avec vos identifiants et cliquer sur Créer un Blook (1) l’import du blog est l’une des premières étapes importantes. Aujourd’hui je fais le test avec mon blog perso : fieretbasque.wordpress.com, blog sur cette belle région du Sud-Ouest qu’est le Pays Basque.

Actuellement Blookup gère les plateformes wordpress* et blogger… Pour les autres, un peu de patience : ça ne saurait tarder.

Après avoir authentifier le type de blog (2) et avoir autorisé la connexion avec ma plateforme, mon blog s’importe automatiquement.

(1) Créer votre Blook – (2) Authentification de votre blog

2 – Le contenu de mon Blook

Passons aux choses sérieuses, maintenant j’ai le choix pour la composition et le contenu de mon Blook. Par exemple les catégories de mon blog que je veux voir apparaitre (3). Pour ma part je n’en ai sélectionnées que 3 sur 4 mais je peux faire plus, ou moins, c’est au choix.

Je vous livre une petite astuce bien pratique : Si je veux un Blook avec uniquement mes meilleurs billets. Je vais sur mon blog et je me crée une catégorie «Meilleurs Billets» dans lesquels j’intègre ces derniers. Ensuite sur Blookup je n’aurai plus qu’à sélectionner cette catégorie pour avoir uniquement la crème de la crème de mon Blog.

D’autres choix me sont proposés, l’ordre chronologique ou inversement des billets, saut à la page après chaque billet, le nom de l’auteur, la présence des liens hypertextes à la fin de chaque billet. L’idée est  de vous proposer la retranscription la plus fidèle du contenu de votre blog.

On peut également classer les catégories dans l’ordre que l’on souhaite. Personnellement, j’opte pour qu’elles soient classés de la même façon que dans mon blog. Finalement avoir ce qu’on veut dans l’ordre qu’on veut, c’est le mot d’ordre chez Blookup.

3 – La couverture

Ah voila l’étape primordiale pour tous blogueurs! La création de votre couverture ou grand nombre de champ vous sont proposés (4).

Pour la page de couverture :

Votre titre de Blook / Un sous titre /Le nom de l’auteur /Une photo de couverture

NB : Pour la photo de couverture, vous pouvez insérer des PNG, le rendu graphique est vraiment sympa (pour les logos notamment).

Pour la der’ de couverture :

Une photo de l’auteur / Une bio de l’auteur / Un résumé du livre de blog

(3) Organisation de vos catégories – (4) Personnalisation de la couverture

4 – La publication 

La dernière étape consiste à la publication du Blook. Voir toutes les informations (Prix, nombre de pages, nombre de billets), choisir si on partage son Blook sur le Blookshop et choisir les mots clés.

Autant de champ qui permettent de bien référencer son Blook et d’augmenter les chances de ventes auprès des utilisateurs Blookup.

La carte d’identitié de votre Blook : sa fiche

Et voilà le tour est joué! Votre Blook est publié. Vous pouvez dorénavant :

– Partager la bonne nouvelle à vos amis sur les réseaux sociaux pour qu’il puisse voir le fruit de votre travail. Vous pouvez également intégrer le Widget «Découvrez le livre du blog» dans votre blog pour faire la promotion de votre Blook.

– Passer une commande de votre Blook.

Dernière étape : vous pouvez commander votre Blook

Créer son Blook c’est simple, gratuit et c’est le moyen de donner vie à son blog.

Enjoy et bonne expérience à tous !

* WordPress auto hébergé est différent de wordpress.com. Dans sa version wordpress.com, on ne peut avoir accès au FTP donc impossible d’installer sur le blog un quelconque design ou encore des plugins. Un WordPress auto hébergé est constitué de fichiers d’installation du CMS WordPress et d’un hébergeur quelconque page free, 1and1, OVH ou autre.

Le mook : créature hybride entre Monk et Captain Hook ?

Depuis peu, de nouveaux supports journalistiques ont fait leur apparition sur les présentoirs de nos amis libraires et kiosques, à mi-chemin entre revues et livres. On les appelle curieusement les « mooks ». Mais derrière ce nom qui fait étrangement penser à un détective souffrant de troubles obsessionnels et un célèbre capitaine manchot, que se passe-t-il vraiment ?

Le mook c’est simple, à la base on l’appelle plutôt le magazine-livre (magazine-book), « mook », étant une expression venue du Japon qui s’est vite démocratisée. Il y avait des mooks pour les fans de jeux vidéos. Il y avait XXI, pour les amateurs de grands reportages et de récits au long cours. Ou encore le mook d’Autrement, une maison d’édition qui semble avoir définitivement introduit le terme en France. Maintenant, on en compte plus d’une dizaine chez notre ami libraire, un format en plein essor.

La naissance du mook 

Le nouveau support fut lancé en réaction à l’évolution de la presse écrite traditionnelle, qui tourne le dos à une investigation plus profonde, au format long ou encore à une réflexion approfondie sur l’actualité. Le mook a été créé avant tout pour revenir à un principe essentiel : savoir prendre le temps. Les auteurs de ce nouveau format privilégient l’enquête au long cours, l’esthétisme de la maquette et l’investigation approfondie. Hybride dans la forme et original sur le fond, le mook fait appel à des écritures, à des angles et à des modes de traitement variés : portraits, récits, portfolio, carnet de bord, cartes, nouvelle…

XXI, Uzbeck et Rica, Muze et les autres réussissent à trouver des lecteurs fidèles et de plus en plus nombreux. Une récente étude de la presse magazine et quotidienne a d’ailleurs montré que le « lectorat de l’écrit apprécie une presse de bonne qualité sur les sujets qui l’intéresse ». Et qui joue ainsi son rôle premier : celui de tenir le lecteur informé de l’actualité.

Les jeunes journalistes n’échappent pas à cette nouvelle fascination du mook. Ils ont l’intuition que ce type de presse peut leur permettre de faire le métier dont ils rêvent.

Usbek & Rica : le mook connecté au futur

Les caractéristiques du Mook

On peut dire du mook que c’est une espèce rare réservée à une certaine élite littéraire. Il se définit par un physique plus imposant et plus respectable que ses parents respectifs, car il traite de l’actualité avec des reportages plus complets, de belles photos et des illustrations soignées.

Pour acquérir un mook, on peut les trouver via plusieurs canaux de distribution : Les librairies, les concept store, les lieux tendances et sur internet. Et le prix ? 15 euros en général. Pour la plupart l’argent des ventes et des abonnements constitue la seule source de financement et contribue à rémunérer les auteurs, les illustrateurs, les graphistes et les journalistes. Finalement ce prix reste en cohérence avec son public, car la plupart des mooks s’adressent à cette élite littéraire citée auparavant.

Ne vous mookez pas !

Certains Mooks se taillent aujourd’hui un beau succès, on peut parler aujourd’hui d’Art’s Vice est avant tout le mook de l’art de vivre qui présente chaque trimestre “L’art” dans tous ses états, une sélection exclusive d’artistes internationaux, les dernières tendances du marché de l’art ainsi qu’un agenda des événements majeurs dans les principales capitales européennes.

On peut également citer l’ambition totalement inédite du mook We Demain. La revue veut non seulement contribuer au décodage des bouleversements en cours, mais encore être le support des initiatives innovantes. Un autre et dernier exemple avec le mook Feuilleton qui surprend par ses couvertures originales réalisées par le graphiste/illustrateur Mike Lemanski, la encore une totale réussite.

On a lu et aimé les mooks Art’s Vice et We Demain

Vous l’aurez compris, le mook, c’est avant tout un état d’esprit en osmose avec le monde comme il va. Le mook comme ses parents, demande de l’attention de la part du lecteur. Ses pages aiment être caressées, et du fait de sont contenu plus important, il demande plus d’attention et de temps pour le connaître. Alors le mook c’est la promesse d’un futur radieux pour les amoureux de la lecture ? Possible, Influencia a lancé au mois d’Avril sa nouvelle revue papier passerelle entre le off et le on et il y a fort à parier que de nombreuses revues digitales lui emboitent le pas.

Finalement entre mook et Blook il n’y a qu’un pas, il s’agit de créer un concept avec un style de lecture moderne unissant le plaisir du papier à la dynamique du contenu enrichi.

La « fausse » couverture du mook Feuilleton illustrée par Mike Lemanski

Pourquoi il faut créer le blog de son entreprise (mais pas n’importe comment)

Avec l’ascension constante d’une blogosphère toujours plus experte en son domaine, certains se posent la question de savoir s’il est plus judicieux pour une société d’investir dans un blog ou sur Facebook ?

Combiner les deux ? Certainement ! Le blog est en passe de devenir un nouveau media social dans la sphère professionnelle. Pourtant, il reste encore méconnu de la plupart des entreprises. Nous ne reviendrons pas sur les bons usages de Facebook (voir billet sur l’intervention de Gregory Pouy) mais juste quelques éclaircissements rapides sur le blog : à quoi sert un blog pour une entreprise ? Quels sont les enjeux et quels avantages présentent-ils ?

Qu’est ce qu’un blog d’entreprise ? 

Un outil de communication et média social à mi-chemin entre le site internet et les réseaux sociaux, le blog reflète l’image, les valeurs de l’entreprise et permet d’établir un lien avec les clients. Il sert à diffuser de l’information, des opinions, des actualités, des analyses…

Différents types de blogs d’entreprises 

  • Blog de marque  > créer une communauté et attirer les internautes ciblés autour de l’actualité d’une marque.
  • Blog de veille  > informer les communautés de spécialistes, d’experts et de professionnels d’un même secteur d’activité
  • Blog événementiel  > présenter une action de communication ou le lancement d’un nouveau produit
  • Blog d’écoute > recueillir l’opinion des clients ou des prospects et ainsi s‘adapter à la demande et stimuler les innovations.
  • Blog du dirigeant > établir un contact privilégié avec des interlocuteurs et renvoyer une image de proximité
  • Blog collaboratif > donner la parole à un groupe de personnes, collaborateurs ou clients.

 

 

Mais concrètement, quel est l’intérêt d’un blog pour pour une entreprise ou une marque ?

  • Une plus-value importante : Le blog apporte du trafic

Un site Internet est une vitrine indispensable qui trop souvent reste statique, sans actualités récurrentes. Il est donc peu visible pour les moteurs de recherche qui apprécient l’ajout de nouveaux contenus. En créant un blog vous allez donc considérablement augmenter votre visibilité pour Google et donc accroitre votre présence en ligne.

« 55%  de hausse des visites sur les sites des entreprises qui ont un blog »

  • Le blog donne un avantage concurrentiel

Avec un blog, l’entreprise trouve une opportunité de se démarquer de ses concurrents. Un blog bien tenu est un blog où l’entreprise ne parle pas que d’elle mais fait référence et analyse l’actualité de son secteur. Elle peut aussi traiter d’autres sujets plus transversaux qui vont créer une complicité avec le lectorat. Il faut idéalement créer un rendez-vous régulier. Un blog peut permettre à une marque non leader de gagner en crédibilité, en visibilité et lui permettre de devenir une référence dans son secteur en se positionnant comme expert.

 « 20% des journalistes déclarent utiliser les blogs pour trouver des idées d’articles »

 

 

  • Le blog permet de faire du marketing

Le blog permet d’interagir avec le client qui va désormais donner son avis sur un produit ou un projet de l’entreprise. Une vraie chance pour réaliser une étude marché en direct. Obtenir rapidement et spontanément l’avis de vos clients avant de lancer un nouveau produit ? Demandez leurs avis sur votre blog, créez un sondage, montrez vos prototypes…le blog implique une communication simple exigée par les clients aujourd’hui.

La transparence est l’une des clés des nouvelles relations clients. « Avec cette forme d’interaction, votre marque devient accessible et vos clients. Ils vous feront plus facilement confiance ».  Le blog permet de décomplexer la communication de l’entreprise et de générer un lien fort avec ses cibles

Le blog est un outil de communication à mi-chemin entre le site et les réseaux sociaux

La différence entre le blog d’hier et celui d’aujourd’hui c’est que les discussions initialement que sur les blogs se sont déplacées vers  les réseaux sociaux. Il n’en reste pas moins que ce sont bien les blogs qui abritent le contenu de l’entreprise. Sur le blog on est chez soi et on peut maitriser les flux.

Dans quelques années, toutes les entreprises posséderont un, voire plusieurs blogs. A condition de trouver les bons contenus, les bons sujets et les bons auteurs. Certaines sociétés en ont fait leur métier (communication et stratégie de contenu web) mais attention de ne pas se tromper de partenaire et de choisir des collaborateurs impliqués en interne.

A lire : le Livre blanc d’UP2social sur les blogs d’entreprises