Créer le livre de son blog gratuitement

Suite à l’ouverture en bêta ouverte de Blookup cette semaine. Nous avons décidé de publier un didacticiel pratique afin de mieux vous accompagner dans les différentes étapes de création de votre Blook.

1 – Créer un Blook : l’import de votre blog

Commençons par l’import de la matière : votre blog. Après vous être authentifié avec vos identifiants et cliquer sur Créer un Blook (1) l’import du blog est l’une des premières étapes importantes. Aujourd’hui je fais le test avec mon blog perso : fieretbasque.wordpress.com, blog sur cette belle région du Sud-Ouest qu’est le Pays Basque.

Actuellement Blookup gère les plateformes wordpress* et blogger… Pour les autres, un peu de patience : ça ne saurait tarder.

Après avoir authentifier le type de blog (2) et avoir autorisé la connexion avec ma plateforme, mon blog s’importe automatiquement.

(1) Créer votre Blook – (2) Authentification de votre blog

2 – Le contenu de mon Blook

Passons aux choses sérieuses, maintenant j’ai le choix pour la composition et le contenu de mon Blook. Par exemple les catégories de mon blog que je veux voir apparaitre (3). Pour ma part je n’en ai sélectionnées que 3 sur 4 mais je peux faire plus, ou moins, c’est au choix.

Je vous livre une petite astuce bien pratique : Si je veux un Blook avec uniquement mes meilleurs billets. Je vais sur mon blog et je me crée une catégorie «Meilleurs Billets» dans lesquels j’intègre ces derniers. Ensuite sur Blookup je n’aurai plus qu’à sélectionner cette catégorie pour avoir uniquement la crème de la crème de mon Blog.

D’autres choix me sont proposés, l’ordre chronologique ou inversement des billets, saut à la page après chaque billet, le nom de l’auteur, la présence des liens hypertextes à la fin de chaque billet. L’idée est  de vous proposer la retranscription la plus fidèle du contenu de votre blog.

On peut également classer les catégories dans l’ordre que l’on souhaite. Personnellement, j’opte pour qu’elles soient classés de la même façon que dans mon blog. Finalement avoir ce qu’on veut dans l’ordre qu’on veut, c’est le mot d’ordre chez Blookup.

3 – La couverture

Ah voila l’étape primordiale pour tous blogueurs! La création de votre couverture ou grand nombre de champ vous sont proposés (4).

Pour la page de couverture :

Votre titre de Blook / Un sous titre /Le nom de l’auteur /Une photo de couverture

NB : Pour la photo de couverture, vous pouvez insérer des PNG, le rendu graphique est vraiment sympa (pour les logos notamment).

Pour la der’ de couverture :

Une photo de l’auteur / Une bio de l’auteur / Un résumé du livre de blog

(3) Organisation de vos catégories – (4) Personnalisation de la couverture

4 – La publication 

La dernière étape consiste à la publication du Blook. Voir toutes les informations (Prix, nombre de pages, nombre de billets), choisir si on partage son Blook sur le Blookshop et choisir les mots clés.

Autant de champ qui permettent de bien référencer son Blook et d’augmenter les chances de ventes auprès des utilisateurs Blookup.

La carte d’identitié de votre Blook : sa fiche

Et voilà le tour est joué! Votre Blook est publié. Vous pouvez dorénavant :

– Partager la bonne nouvelle à vos amis sur les réseaux sociaux pour qu’il puisse voir le fruit de votre travail. Vous pouvez également intégrer le Widget «Découvrez le livre du blog» dans votre blog pour faire la promotion de votre Blook.

– Passer une commande de votre Blook.

Dernière étape : vous pouvez commander votre Blook

Créer son Blook c’est simple, gratuit et c’est le moyen de donner vie à son blog.

Enjoy et bonne expérience à tous !

* WordPress auto hébergé est différent de wordpress.com. Dans sa version wordpress.com, on ne peut avoir accès au FTP donc impossible d’installer sur le blog un quelconque design ou encore des plugins. Un WordPress auto hébergé est constitué de fichiers d’installation du CMS WordPress et d’un hébergeur quelconque page free, 1and1, OVH ou autre.

Gregory POUY à Futur Pub : Et si on n’oubliait pas le consommateur ?

On ne présente plus Grégory Pouy, ex Directeur des stratégies de communication chez Vanksen, blogueur spécialisé marketing & communication depuis 6 ans avec le Blog de Greg et aujourd’hui, comme il aime à le dire sur son compte Twitter : « Gregory help beautiful brands to better understand and integrate digital marketing ».

C’est lors du colloque Futur Pub, organisé par les élèves de SUP DE PUB Bordeaux sur le thème «Tu me likes et après ?» que Gregory Pouy est intervenu sur son domaine de prédilection : les relations entre marques et consommateurs à travers les réseaux sociaux. En tant que fervent lecteurs du Blog de Greg, nous y étions.

« Les marketeurs sont dopés à leur marque » ,  « Sur le net, on aime bien se voir » : la polémique est lancée.

Internet représente 25% du temps média passé par un consommateur pendant que parallèlement les entreprise consacrent 90% de leur budget digital dans leur site web… donc il ne reste pas grand chose pour communiquer.

Une seule idée en tête pour les marques dans cette guerre du web : «Baptisons une communauté autour de la marque ! Ouvrons une page Facebook !»

Oui…mais non! D’après Gregory Pouy, aujourd’hui les communautés de marques sont utilisés à tort, seul quelques marques possèdent une vraie communauté  comme Apple et quelques autres « exciting brands » (Harley Davinson, …). N’oublions pas que les réseaux sociaux sont des espaces conversationnels et qu’il est fréquent de tomber dans le travers Me Me Me. Antisocial tu perds ton sang froid !

Et oui, le web est structuré en communauté que certains réseaux sociaux s’empressent de réunir, l’exemple du dernier réseau social PAIR en est la preuve : réseau social pour les couples qui permet de rester connecter avec sa moitié.

Pinterest ? 3eme réseau social ? A oui quand même…

L’importance de la photo sur le web ? On ne rappellera pas le montant payé par Facebook pour acheter Instagram. (Mais compte tenu de l’enjeu ce n’est pas si cher payé finalement).

Les possibilités de la réalité augmentée : configuration des voitures dans les concessions Mercedes pour augmenter les taux de transformation visite/vente, essai de lunettes avec webcam chez Rayban, voir ses fesses dans un jean sans tourner le dos au miroir chez Japan Rag et bien sur l’exemple assez étonnant de Prixing, comparateur de prix nouvelle génération. Les exemples ne manques pas.

Le boom de l’E-commerce en France avec 3,4% du marché mondial et la mise en garde spéciale contre les smarphones car seul 40% des consommateurs en possèdent un furent également évoqués.

Autant de sujets intéressants et développés tout au long de sa présentation qui l’amènent finalement à conclure :

« Faites des tests ! Trompez vous et recommencez ! N’ayez pas peur de rebondir »

Pssss Greg ? un petit mot pour Blookup  ?

Créer le livre de son blog ? Pourquoi pas. Le plus important pour lui : avoir une ligne éditoriale précise qu’il peut organiser comme il le désire pourquoi pas à l’aide de tags. Mais ça risque de prendre du temps avec un blog de la taille de celui de Greg : 7 ans de contenu quand même…

A quand le Blook de Greg ?

 

 

Facebook et les marques : plus qu'un simple reflet de soi ?

Interview Blookup à l’Escale du Livre

C’est Vendredi 30 mars, premier jour de l’Escale du livre, véritable village dédié au livre sous toutes ses formes, que TV7 invite Blookup afin de s’interroger sur l’avènement du livre numérique.

Dans ce contexte très à propos, Laura Pergade, journaliste TV7 interview Antoine Chotard d’Aquitaine Europe Communication, Stéphanie Ollivier, Directeur projet Blookup et Laurent Flutto, directeur de « L’escale du livre ».

Le livre numérique fait une entrée timide en France (5% des français déclarent avoir lu un livre numérique et seulement 2% se démocratise de plus en plus en fichiers), nous sommes cependant passés de 435 000 tablettes vendues en 2010 à 1 million en 2011, ce qui indique que le livre numérique se fait une place lentement mais surement. A cette tendance s’ajoute la création d’un projet inverse, produire un livre papier à partir d’un contenu numérique qui intrigue et complète le paysage de l’évolution numérique actuelle.

Vous pouvez visualiser cet instant vidéo-littéraire en cliquant sur ce lien : Interview TV7 à l’Escale du Livre, rendez vous à 6’40’’.

Merci à TV7 pour cette interview réalisée dans le cadre du festival l’Escale du Livre 2012.

Escale du livre : les nouvelles formes d’écriture liées au numérique

« De la création littéraire en ligne à l’édition numérique » c’était le thème d’une des rencontres du festival littéraire L’escale du Livre samedi dernier à Bordeaux. Blookup était dans la mêlée et partage avec vous son retour d’expérience.

Le numérique s’insère de plus en plus dans la production littéraire, quitte à revoir certains codes d’écriture. Quelles sont les tendances émergeantes, l’écriture sur Internet induit-elle une écriture courte et concise ? Un auteur doit-il penser son style d’écriture en fonction du support utilisé ? Autant de questions induites pour les auteurs et les éditeurs. 3 experts s’interrogent l’apparition de nouvelles formes d’écriture et de nouveaux modes de narration.

Eric Pessan écrivain, collaborateur du site Remue.net, site de création littéraire et de critique fondé par François Bon, revient sur l’expérience récente de son livre « Moi je suis quand même passé » constitué de messages postés sur le site de micro-blogging Twitter. L’auteur écrit ce journal de patience en respectant la double contrainte de cent-quarante caractères maximum par tweet et l’utilisation de la troisième personne. La mise en page de ce livre respecte cette contrainte et comme sur l’écran de l’ordinateur, procède du même déroulé chronologique, le début du texte étant en bas, et le sens de la lecture se faisant en remontant le fil du papier. Exemple formidable d’une performance littéraire réalisée entre l’outil numérique et le livre papier.

Caroline Hoctan, fondatrice de la maison d’édition en ligne D-Fiction et seule représentante féminine de la littérature lors de cette rencontre, fait preuve d’un enthousiasme communicatif en évoquant toutes les possibilités nouvelles offertes par les tablettes et e-books, notamment en terme d’ergonomie et de possibilité : « Dans le métro, assis sur un strapontin, le dos agité au fil du trajet, n’est il pas plus facile de lire une oeuvre comme La Pléiade ou même une encyclopédie sur tablette ? ».

Avec Mathieu Larnaudie, fondateur de la revue les Incultes, le sujet soulevé fut celui de l’importance des revues littéraires, en lignes ou sur papier, dans le paysage littéraire actuel. La revue a une certaine fonction de légitimation de l’auteur tout comme de l’écrit : il faut passer par le regard d’un éditeur ou d’un comité de lecture pour émerger et obtenir un statut « d’écrivain talentueux ». Sans cette forme de promotion, les nouveaux auteurs seraient sans doute noyés dans la masse des auteurs internautes.

Par ailleurs, on remarque que jamais autant de titres papier, et de « magboooks » n’ont émergés ces derniers temps : Influencia, Paulette le magazine, L’impossible, XXI,  France Culture Papiers

Ces revues spécialisées, voire pointues pour la plupart d’entre elle sont reliées au Web et proposent souvent un complément éditorial avec des contenus enrichis. Le magazine Influencia avec son 1er numéro cette semaine propose même une expérience peu commune à l’aide des QR Code.

Le sujet qui nous a le plus interpellé concerne  les blogs évoqué par Eric Pessan. Il reconnaît que certains blogs littéraires sont de très grande qualité et servent notamment de repères pour des lecteurs perdus parmi tous les livres qui paraissent chaque année. Ces lecteurs de blogs sont le plus souvent des digital native (issu de la nouvelle génération numérique), sachant parfaitement décoder Internet et ses outils. Ils ont souvent pris l’habitude de lire sur support digital plutôt que sur papier. Ainsi, ces blogs littéraires permettent ainsi de les attirer vers des livres qui ne les aurait pas intéressés au premier abord. Des blogs pour lire plus et mieux ?

Un seul regret : pas d’auteur/blogueur « digital native » pour  ouvrir le débat sur leur utilisation du numérique « Est ce inné pour eux aujourd’hui ? »

La conclusion se recentre sur la qualité du travail fourni par l’auteur puis par l’éditeur : un bon écrivain reste un bon écrivain, qu’il soit publié en livre électronique, en livre papier ou sur son blog. A l’éditeur de savoir choisir ses textes et ses auteurs off ou online.

A bon entendeur…

Le « village » Sainte-Croix
Rencontre Numérique au stand du Comptoir des Mots
Le soleil comme invité d’honneur sur l’ensemble du festival

Pour approfondir le sujet vous pouvez retrouver notre précédent billet sur l’atelier/débat du 26 mars dernier avec Blookup, ainsi que l’article de Clément Bulle « Pour un devenir-monstre de l’édition en ligne ».

Retour sur le débat digital vs IRL pour les blogueurs @ WSB

J+1 après l’atelier débat DIGITAL vs IRL dans le cadre de la semaine digitale à Bordeaux et déjà de nombreux retours envisagent un futur optimiste pour Blookup.

Un grand merci aux intervenants et 70 invités pour leur participations à l’évènement, ainsi qu’à l’agence digitale WSB pour l’organisation du débat qui a permis à des profils experts, bien que différents, de se rencontrer et de partager sur le sujet.  Les échanges autour de cette nouvelle plateforme de création et de promotion de livres de blogs ont permis de dégager quelques pistes sur l’avenir et l’actualité du blog, de l’édition et sur la place des blogueurs.

Stéphanie Ollivier, Directeur projet Blookup a présenté en avant première ce nouveau service, après un an de développement : choix du format, sélection du contenu depuis la date de début de publication au choix des catégories, options de mise en page et création d’une couverture personnalisée. Un pari qui peut paraître ambitieux dans un monde ou l’on parle davantage de numérisation, mais quand justement tout est virtuel, il devient primordial pour de garder une trace de ses écrits, de valoriser le travail du blogueur, voire de toucher un autre public. La co-fondatrice de Blookup précise  que contrairement à l’auto édition traditionnelle, les auteurs-blogueurs ont déjà trouvé leur public. La volonté de Blookup est donc tout naturellement d’intégrer les éditeurs dans son futur développement.

Pour Clement Deltenre, fondateur du blogzine Jetsociety.com qui compte entre 1000 et 1500 visites/jour répartis entre anciens et nouveaux lecteursle sens de sa démarche en tant que blogueur est différent : bloguer n’est pas un acte anodin, mais il lui offre la possibilité d’élargir son champ d’action possible. C’est à travers cet exercice quotidien, sans filet, qu’il progresse et affine sa technique d’écriture.

Pour Michel Eimer, ancien Délégué TIC de la région aquitaine, c’est l’édition qui doit se réinventer face à de nouveaux modes d’écriture. Les éditeurs peuvent prendre une part importante dans des projets de plateforme et il pense q’il n’y a plus de clivage entre le réel et le virtuel : aujourd’hui tout est imbriqué et interdépendant, c’est la nouvelle facette du monde actuelle. De plus, selon Michel Eimer le statut du blogueur n’est pas le même que le statut d’auteur, il faut aujourd’hui aider les blogueurs à trouver leur statut dans un univers en constante évolution et en ébullition. Et conclure : « Le succès des blogs montre qu’il y a encore de la place pour la lecture, peu importe le contenant. »

C’est au tour de Marylin Anquetil de se présenter : Libraire et Blogueuse chez Mollat, première librairie indépendante en France. «Libraire-blogueuse ? », elle ne connaissait pas ce terme. Mais elle se définit avant tout comme libraire. Il y a une implication de toute une équipe dans le blog des littératures de Mollat pour apporter de la valeur ajouté aux clients de la librairie, du contenu supplémentaire  dans l’univers du livre. Le livre de blogs permet de se remémorer certains articles rédigés il y a longtemps. Les anciens billets  peuvent tomber un peu dans l’oubli en étant écrasé par les nouveautés.

Olivier Du Payrat, Directeur Livre et écrit d’Ecla, réagit et relance le débat. Selon lui la prolifération des anglicismes comme Blookup, Jetsociety.com et consorts est vendeuse mais pas forcément adaptée à notre histoire et culture littéraire française. Il évoque également la chaîne, le cercle vertueux établi depuis longtemps entre l’auteur, l’éditeur, le livre puis le libraire. Il s’attarde  sur le rôle de l’éditeur, son intervention et son rôle pour la création d’une oeuvre aboutie. Tout comme Michel Eimer,  il revient sur la définition d’un auteur et surtout d’un livre avec notamment la notion d’œuvre de l’esprit. Il s’interroge sur cette notion dans le cas des blogueurs. Est ce le même type d’oeuvre ? Qu’est ce qu’être un auteur ? En tout cas, le constat est qu’avec l’éclosion d’un projet comme Blookup on trouve un sens au retour du papier dans un monde digital.

Et c’est finalement Michèle Robine, Présidente du Opline Prize, qui conclut le débat suite au premier atelier sur la façon dont les techniques digitales peuvent aider à démocratiser l’art. Le sujet l’interpelle : là ou les artistes ont besoin d’être plus présents sur le web et manquent souvent de connaissance sur le digital et les réseaux sociaux , les blogueurs, eux, experts de la toile et des réseaux en ligne veulent une présence physique, que le livre peut leur apporter.

Pour les invités, le débat s’est ensuite prolongé de manière plus officieuse, autour d’un cocktail convivial et animé.

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Philippe Bruno, Directeur WSB, introduit l’atelier débat DIGITAL vs IRL
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Les invités dans la salle de réception
Avogaire, jeune blogueur bordelais, en pleine discussion avec des « collègues » blogueurs

Merci à Florent pour les photos et les droits d’utilisation.

Blookup à la semaine digitale de Bordeaux

L’expérience Blookup sera présentée dans le cadre de la semaine digitale de Bordeaux le lundi 26 mars.

WSB Agency organise en effet un atelier-débat sur  le thème de la création digitale pour une démocratisation de la culture de  18H00 à 20H00 suivi d’une soirée pour le lancement du Opline Prize et de Blookup. La culture s’immisce dans notre quotidien grâce aux nouvelles technologies : artistes et blogueurs créent la révolution. Deux innovations digitales présentées en exclusivité :

– Opline prize, Prix d’art contemporain online permettant d’offrir une meilleure vision de l’art.

– Blookup, première plateforme de création de livres de blogs visant à développer une nouvelle génération de livres pour une nouvelle génération d’auteurs.

Pour recevoir une invitation : contactez-nous sur Facebook ou Twitter.