Emportez votre blog à la plage grâce à l’eblook !

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BlookUp avance chaque jour afin de vous proposer une expérience toujours plus intéressante de sa plateforme.
Après l’intégration de la plupart des plateformes de blogging (Blogger, WordPress, Tumblr, Skyblog, etc.), BlookUp vous offre maintenant la possibilité de transformer votre blog en eblook !

Plus d’excuse pour emporter votre blog à la plage ou lors de vos déplacements !

Qu’est-ce qu’un eblook ?

Un eblook est un livre électronique créé à partir de votre blog et ce de manière totalement automatique et aussi simple que pour un blook classique. Plus qu’un PDF ou un simple document Word, le eblook est optimisé pour une lecture sur tablette, smartphone ou écran et propose une version enrichie de votre contenu.

Combien cela va me coûter ?

Un eblook est bien moins coûteux qu’un blook papier, tout simplement parce qu’il ne nécessite pas d’impression. Vous pouvez donc l’acquérir pour 3,90€ de la même manière que pour les blooks traditionnels.

Alors rendez-vous sur www.blookup.com pour créer votre eblook !

À savoir…

Un eblook ne peut être lu que sur les supports adaptés (iPads, tablettes, liseuses numériques, une grande majorité des smartphones). Vous pouvez le lire sur votre ordinateur en installant un logiciel de lecture.

Mise à jour 17/04/2018 : Nous ne proposons plus les formats eblook

Lost memories : du crash des données digitales

Et si toutes nos données digitales disparaissaient de nos vies : photos, musiques, mails, répertoire facebook…. que resterait-il de notre mémoire ? C’est le thème du court métrage de  François Ferracci.

La vie est belle, un couple se prend en photo devant la tour Eiffel et soudain un orage électromagnétique anéantit les données de la terre entière.

Le virtuel et ses dangers ?

Interview : Ombeline, auteure du blog L’Arbre à Patates

Toujours avec nos récentes interviews de blogueurs et blogueuses parisiennes. Cette fois-ci c’est la jeune blogueuse de l’Arbre à Patates, un blog qui parle de bla-bla bio, qui s’est prêtée au jeu des questions-réponses.

 

Salut, qui se cache derrière le blog bio L’Arbre à Patates ? 

Ombeline, 25 ans… Enchantée !

Qu’est-ce qui t’a incité à créer ton blog bio ?

Un cours en 4ème année de communication ! On nous a demandé d’ouvrir un blog sur la thématique de notre choix et c’est assez naturellement que je me suis tournée vers le bio. C’est un univers dans lequel je baigne depuis toute petite alors je n’ai pas mis longtemps avant de me décider… Les premiers temps, j’écrivais comme ça, pour le plaisir de relater mes expériences, et puis je me suis aperçue que ma démarche n’apportait rien aux gens, alors je me suis lancée dans le décryptage d’étiquettes des cosmétiques. Mais je ne fais pas que ça ! Je parle de mode éthique de temps en temps, de voyage aussi et dernièrement j’ai même posté une recette de cuisine.

 

 

La bloggeuse bio est-elle végétarienne ?

Non, mais je mange très peu de viande. En fait, j’ai beaucoup plus de plaisir à déguster un bon poisson qu’un gros steak ! Cela dit, je ne rechigne pas quand on me propose un barbecue entre copains, je reste quelqu’un de tout à fait normal vous savez, même si j’aime le lait de riz ou les graines de courge ! Je bois de la bière, je grignote des gâteaux apéro « même pas bio » et, j’avoue tout, j’ai un gros faible pour les nounours à la guimauve…

Est-ce que tu te considères comme experte du bio sur le web ?

Non, je me vois plus comme une consommatrice avertie. Je me permets de donner quelques conseils à mes amies quand elles m’en demandent, je les oriente vers tel ou tel produit mais j’évite de « recommander »… Je n’ai aucune formation qui puisse justifier une quelconque expertise, et puis j’ai encore tellement de choses à apprendre !

Qu’en est-il des de ta relation avec les marques ? 

Je n’ai pas à me plaindre ! Je suis référencée comme étant bloggeuse beauté/bio donc je reçois toutes les informations relatives à ces thématiques. Je me renseigne sur la philosophie de la marque et je décide d’en parler, ou pas. Les marques ont parfois du mal à comprendre que je puisse émettre des doutes quant aux ingrédients utilisés alors qu’ils sont certifiés… mais que voulez-vous, je ne vais pas fermer les yeux sous prétexte qu’il y a un logo sur l’emballage, surtout à l’heure actuelle, tout le monde surfe sur la tendance sans pour autant respecter la charte « bio » !

Une anecdote : l’année dernière, Yves Rocher m’a inondée de produits. Je leur ai envoyé un nombre incalculable de mails pour leur dire que je n’étais absolument pas intéressée mais je n’ai jamais eu de retour… Ce n’est que lorsque j’ai déménagé qu’ils m’ont laissée tranquille. Du coup, j’ai fait des heureuses, toutes mes copines ont pu se servir dans mon stock ! Même s’il ne s’agissait pas de produits bio, j’ai préféré les donner à qui voulait plutôt que de les jeter.

Question plus technique, pourquoi avoir choisi WordPress comme plateforme pour ton blog ?

Au début, j’étais sur Blogger, ça m’a été imposé dans le cadre du projet de cours. Et puis j’ai eu des problèmes avec les photos, avec Google Analytics qui n’enregistrait plus une seule donnée alors j’ai sauté le pas, je suis passée sur WordPress. J’en ai d’ailleurs profité pour changer un peu le look du blog qui, jusque-là, était très kitsch, dans les tons marron. Ca correspondait pas mal à l’idée que se font les gens du bio ! J’ai donc fini par faire évoluer le blog mais je le trouve encore trop impersonnel, trop sobre… Le problème, c’est que mes compétences sont plus que limitées en matière de développement, code et autres joyeusetés du genre, donc je passe beaucoup, beaucoup de temps à digérer la tonne de tutoriels que j’ai téléchargés ici et là sur Internet ! Tiens, j’en profite pour lancer une bouteille à la mer : amateur de balises, saches que j’ai grand besoin d’un coup de main, si le cœur t’en dit… !

 

 

En analogie avec la politique, on pourrait dire que les blogs mode & les consultants media social seraient de droite, les blogs littéraires & lifestyle plutôt de gauche ? Et toi, avec ton blog bio, tu serais du parti EELV ?

Oui on pourrait le dire sauf que, pour moi, l’écologie n’a rien à faire en politique. C’est une thématique qui va bien au-delà des clivages gauche/droite, c’est un sujet qui devrait tous nous préoccuper en qualité de citoyens de la Terre.

Ton avis sur Blookup : 1ère plateforme de création de livres de blog ? 

Je suis une grosse consommatrice de livres. J’aime l’odeur, la texture, le bruit des pages quand on les tourne… Inutile de vous dire que j’ai beaucoup de mal avec ces satanés kindles ! Blookup, c’est un concept que je trouve vraiment chouette… Je ne suis pas sûre que ça soit très intéressant pour moi, pour l’instant, puisque le blog ne compile qu’une soixantaine d’articles, en revanche, je trouve que c’est un très bon outil pour présenter son travail, dans le cadre d’un entretien par exemple, moi qui suis rédactrice web, ça me servirait de carte de visite en quelques sortes.

A côté de ça, vous me proposez là maintenant de tout de suite de faire un livre de mon blog, forcément je suis séduite mais c’est une question d’ego, je voulais être écrivain quand j’étais petite ! Ce que je trouve un peu dommage, c’est le fait de ne pas pouvoir personnaliser la couverture aux couleurs de son blog… Ca gâche un peu de la fête de savoir que le livre ressemblera à ceux des autres.

Fiche d’identité du blog : 

  • Nom : L’Arbre à Patates
  • Thème : Bio, Ecolo, Ethique
  •  Date de création : Avril 2010
  • Audience : 70 fans Facebook (profils + pages) et environ 300 followers Twitter
  • Environ 800/1000 V.U par mois

 

 

Ombeline
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Interview: Pauline Savary, auteure du blog Pauline Savary’s Daily

Suite de notre série de portraits de blogueurs Parisiens avec Pauline Savary et son blog Pauline Savary’s Daily. Une blogueuse experte qui sait de quoi elle parle lorsqu’on la questionne sur les blogueurs et la blogosphère. Pourquoi ça ? Réponse ci-dessous.

Qui se cache derrière le blog ? 

Pauline Savary. 27 ans. Je suis Consultante en Relations Presse & Community Manager pour l’Agence CHAMAREL situé dans le 16ème arrondissement de Paris depuis presque 3 ans où je gère actuellement les budgets Mode et Horlogerie tels que Corneliani, Seiko et Pulsar.

Qu’est ce qui t’as incité à créer ton blog ? 

J’ai créé ce blog en 2008 sous le nom de « Pauline Savary’s ePortfolio ». À la fin de mes études, je me suis lancée dans la recherche de mon premier emploi. Mon passage aux EU lors de ma dernière année m’a beaucoup informé sur les réseaux sociaux et l’utilité des blogs professionnels pour se faire remarquer et se démarquer sur un marché de l’emploi très compétitif. J’ai par conséquent crée un portfolio en ligne en guise de CV évolutif afin d’illustrer mon travail et mes compétences. Par la suite, j’ai remarqué un manque cruel d’information en ligne sur mon métier. Étant établie en tant qu’Attachée de Presse depuis quelques années, j’ai changé de direction et rebaptisé mon blog « Pauline Savary’s Daily » où je partage à présent le quotidien de mon métier et débat de thématiques RP. C’est ainsi que je me suis faite connaître sur la blogosphère. J’y ai trouvé un large public, principalement étudiant, avec qui je pouvais échanger sur la réalité de mon métier et la difficulté à débuter dans cette branche. En effet, j’ai moi-même enchaîné 5 emplois différents en l’espace de deux ans, subissant comme tout le monde les affres de la crise économique. Ce n’était pas les anecdotes et les conseils qui manquaient !

C’est un moyen pour moi de mettre les relations presse à portée de tous et d’informer en temps réel des évolutions de mon métier. C’est un peu une extension de mon rôle de tutrice de stage également !

Que pense ton employeur actuel du temps investi sur ton blog ?

Mon blog, par son contenu et sa visibilité, est devenu en quelques sortes un vecteur de nouvelles affaires pour l’agence et un moyen d’augmenter notre visibilité. Étonnement, les gens me connaissent d’abord par le Daily et découvrent Chamarel par la suite. Je m’efforce donc de rester pro sur ce blog tout en étant très accessible dans ma façon de m’exprimer. Mes lecteurs les plus fidèles sont des étudiants de 15 à 25 ans. Ainsi, pas de termes pompeux ou de faux-semblants: mes lecteurs attendent de la simplicité et surtout, du concret. Je délivre une vision des RP à la portée du plus novice.

Par chance, mon employeur me soutient beaucoup et m’incite même à me rendre à des conférences qui me permettent d’alimenter mon blog en actualité. C’est une relation de réciprocité.

Côtoies-tu d’autres blogueurs ? Quel type de relations as-tu avec eux ?

Lorsque mon blog pro n’était qu’un portfolio en ligne, je me divertissais avec un blog Mode qui marchait bien. J’ai par ce biais rencontré de nombreuses blogueuses avec qui j’entretiens toujours le contact. Il est indéniable que lorsque l’on est blogueur soi-même, il est plus facile de tisser des liens et de comprendre comment le système fonctionne.

La blogosphère pro, RP en particulier, est plus restreinte. Il m’arrive souvent t’interagir sur Twitter avec bon nombre d’autres blogueurs ou professionnels des RP.

J’aime penser que j’entretiens de très bonnes relations avec tous ces blogueurs. Cela inclue que je reste la plus neutre possible sur mon blog lorsque j’aborde les relations RP/Blogs, même si je m’efforce de faire passer mon point de vue avec diplomatie.

Peux-tu citer un évènement ou une actu qui t’a marquée ces 6 derniers mois ? 

Overblog, la plateforme qui héberge Pauline Savary’s Daily, change et tend à se positionner sur un modèle de fonctionnement à la Tumblr qui ne m’enchante guère. Bien que plus ergonomique, la version Bêta est très limitée et m’inquiète quant à l’avenir de mon blog si je dois migrer avec eux. J’ai peur de ne pas avoir la même flexibilité et facilité d’utilisation que fournissaient les nombreuses applications d’OB. Nous verrons bien…

Ton avis sur Blookup : 1ère plateforme de création de livres de blog ? 

Il s’agit d’un projet intéressant qui présente bien des avantages. Celui qui recherche un emploi et veut laisser une trace tangible de son blog (si tant est que celui-ci soit pertinent), rapide à consulter, mise en valeur par le papier et/ou avec un contenu exclusif, sera sûrement interpellé. Blookup intéressera sûrement les blogueurs professionnels ou les blogueurs Mode et les photographes qui sont très axés « visuels », etc…

Pour un souvenir ou un cadeau, c’est une bonne idée. Pour ce qui est de la commercialisation des livres, c’est une autre histoire…

J’attends avec impatience la possibilité de personnaliser davantage le Blookup (ex : couverture, mise en page…) et de réaliser des eBooks (même sans le papier, cela reste un livre de blog !).

Fiche d’identité du blog : 

Nom :  Pauline Savary’s Daily

Thème : Les Relations Presse et Digitales

Date de création :  1 er Juillet 2008

Audience : 135 fans Facebook (profil + page) et 800 followers Twitter

– Environ 3000/3500 V.U par mois

Presse-citron – juillet 12 – BlookUp, pour transformer votre blog en livre

L’été est bien là (malgré la météo) et les sessions lecture sur la plage qui vont avec aussi. Cette année, plutôt que de lire un mauvais roman de plage, pourquoi ne pas lire un auteur de qualité… à savoir vous ?

Lire la suite sur presse-citron

La découverte du Blook La Bordesienne

La remise du Blook à Marion Derpinski-Laurent, auteur du blog La Bordesienne, ainsi que ses impressions et retours. Une blogueuse super qu’on espère revoir très bientôt.

Découvrez également le titre d’un nouvel artiste que Blookup adore : Nekko « Away » sur le Soundcloud de l’artiste et n’hésitez pas à partager si vous aussi vous aimez.

Retrouvez le Blook de Marion Derpinski-Laurent sur le Blookshop.

Trucs de geekette – juillet 12 – Blookup – Du blog au livre avec le blook

Du blog au livre avec le blook

Être bloggeuse, c’est un peu être journaliste ou écrivain.

Sauf qu’il est plus facile de blogger que de publier un livre. Quoique… on peut maintenant imprimer et publier son propre blog sur un vrai livre, qu’on peut feuilleter et mettre dans une bibliothèque! (…)

Lire la suite sur trucs de geekette.com

Tourner la page ? Attends mais t’es complètement has-been !

Voilà ce qu’on pourrait bientôt entendre dans la bouche des plus jeunes, la génération «digital native» née un clavier greffé main gauche et un smartphone main droite.
Si 98% des jeunes français préfèrent lire sur papier plutôt que sur écran, la question est de savoir si le papier aura toujours autant d’adeptes lorsque ces “digital natives” atteindront l’âge d’être bibliophiles ?
Peut-être même que pour cette nouvelle génération, l’expression «tourner la page » sera transformée en «rafraîchir la page», plus adéquate à ce qui définit la page  digitale actuelle.
Être à la page ; Tourner en boucle ; Le disque est rayé : ces expressions auront-elles seulement encore un sens demain ? Ou seront-elles devenues insolites depuis la disparition progressive de leur support ? Le mp3 ayant pris une place importante dans la consommation musicale actuelle, c’est logiquement que le marché du Compact Disc tend à disparaitre. Phénomène déjà rencontré il y a plus d’une vingtaine d’année avec l’extinction du vinyl au profit du dit-CD.

Pour le livre et l’apparition de son double maléfique : le livre numérique, il s’agit d’un fondement similaire. Véritable polémique, la dématérialisation du livre provoque aujourd’hui les mêmes débats qui ont émaillé le passage à la photographie numérique et à la musique dématérialisée. Livre papier Vs livre numérique il n’en restera qu’un, lequel ?
Et pourquoi pas les deux si l’on tient compte de données économiques et sociologique ?

Le livre papier, pièce de musée ou édition collector ? 

Dans les années à venir, va-t-on observer un devenir «collector» du livre papier face au développement de son antagoniste numérique ? C’est aussi la différence : la matière. Entre papier et support digital, la matière entraine cet écart net de qualité, le papier devient un objet de luxe face à un support dématérialisé.
De fait, hypothétiquement, il n’est pas impossible que le livre numérique vienne à remplacer le livre de poche.

Le futur du livre, le Print-On Demand ?

Un rapport complet vient d’être rendu en mai par l’Association of College and Research libraries sur « les scénarios pour le futur du livre ».
Il explore 4 alternatives auxquelles peuvent être confrontées le livre. Depuis la presque disparition  du livre papier au profit du numérique ou réciproquement, l’échec de l’ebook à cause d’une technologie trop chère et qui ne convainc pas les lecteurs, certaines données sont cependant communes à l’ensemble des scénarios :

  1. La technologie des livres imprimés ne s’éteint pas mais occupe une position, une fonction différente (rappelons-nous que même si l’électricité produit la lumière, les bougies ont conservé un statut important dans notre société…)
  2. Les lecteurs de livres sont moins nombreux
  3. Un nouveau phénomène prend de l’ampleur : le Print-On Demand (l’impression à la demande).

En 2020, la création et la publication de livres sera moins chère et plus facile. On ne trouvera plus seulement des grands noms d’auteurs : beaucoup de gens inconnus auto-publieront leurs propres livres papier pour partager leurs écrits avec des amis ou pour garder une trace des choses, des faits. Dans ces conditions l’ISBN ne sera plus une composante essentielle du livre et il existera de plus en plus de titres de livres de fiction, de nouvelles, de poèmes, de théories.

Les auteurs continueront de trouver que le livre papier est pris davantage au sérieux que son homologue numérique et les livres papier deviendront les nouvelles cartes de visite professionnelles. Laisse-moi ton livre, je te dirais ce que tu vaux.

Le monde pourrait donc continuer d’être envahi par le livre papier et ce ironiquement rendu possible par les technologies numériques.

La librairie du futur ? Une expérience entre digital et interactions physiques

Le blogueur Vincent Demulière, Consultant Librairie sur son blog «La librairie est morte, vive la… ? évoque la possibilité d’installer des bornes tactiles connectées en magasin qui permettraient d’offrir une expérience interactive au client, de commander sur internet AVEC le client et de faire interagir les libraires et les clients grâce aux médias sociaux et ce, en magasin et on line.

Les librairies du futur ressembleront-elles à ce schéma ?

Schéma de la future librairie connectée

Pour rivaliser avec l’achat en ligne ou compléter celui-ci, les espaces de ventes de demain doivent apporter une véritable « expérience » au visiteur, plus qu’un simple acte marchand : combiner loisir, conseils, divertissement ou apprentissage. Pourtant les librairies actuelles fournissent déjà une expérience inédite : se balader dans les allées ou les rangées et colonnes de livres s’empilent, sentir et toucher les livres neufs n’est-il pas déjà l’expérience ultime pour tout amateur de livres qui se respecte ? De plus les conseils et le suivi des libraires passionnés sont déjà très appréciables. Mais n’oublions pas qu’une librairie n’est pas une bibliothèque mais bien un commerce avec une logique de rentabilité. Aujourd’hui les prix au mètre carré dans les grandes villes sont tellement élevés que le stockage des produits est un vrai problème. Les  librairies, comme les autres espaces de vente, sont touchés par la crise immobilière. Les sites comme Sarenza (pour ne citer que l’activité de la chaussure qui nécessite une large gamme de produits combinée à de nombreuses tailles et ce, dans des boites volumineuses) et autres sites de vente en ligne l’ont bien compris. Pas de boutiques matérielles, une vitrine digitale et un stock important dans des entrepôts délocalisés. Voilà le secret de la future librairie ?

On peut même imaginer que la librairie de demain n’aura qu’un seul livre en stock, celui qu’il expose. Le client passe commande et le reçoit 2 jours plus tard à son domicile. La personnalisation des livres pourrait alors jouer un rôle important.

Contenu Vs contenant ? Faux débat

Alors à la question que va devenir le livre papier ? La conclusion viendra d’un autre blogueur aux propos très pertinents, Anthony Nelzin dans son blog métro [zen] dodo, qui prétend que « La logique d’évolution du livre papier vers le numérique est valide. Le livre numérique est le successeur du livre de poche comme meilleur vecteur de transmission synchronique. Reste à répondre à l’impératif de transmission diachronique, d’héritage du contenu : peut-être faut-il garder un objet-livre à des fins d’archivage (le luxe favorisant la conservation), comme on a conservé la photographie argentique et la musique sur support matériel. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le livre numérique est le livre.».

Il est donc possible que d’ici peu, il faille «tourner la page» d’une habitude de consommation mais pas du support en tant que tel.

La nouvelle génération tournera t-elle littéralement la page ?


L’ALPHA ET L’OMEGA

Il y a l’alpha. C’est le début. Et l’oméga. C’est la fin.
C’est pour expliquer aux non-hellenistes.
Ceux qui ne comprennent pas le grec. Ne le parlent pas non plus.
Mais ce n’est pas grave. La Grèce aujourd’hui c’est plutôt grève…
Donc l’alpha. Vous me direz : ça fait penser à alphabet… Oui, bon, on ne va pas commencer à compliquer, ça l’est suffisamment comme ça ! Et puis ne venez pas me flinguer mes effets !!!
Donc, exact, « alphabet » vient d’alpha et de bêta, les 2 premières lettres de l’alphabet grec (sic !)… Mais alors pourquoi pas « l’alphaomeg », pour bien expliquer où ça commence ? Et où ça finit !
Ce serait quand même bien plus clair, non ?….
Imagine une journée de travail qui s’achèverait dès la deuxième heure de boulot ?
Super cool ! Mais pas évident pour gérer les heures supp’…
C’est sans doute le côté « marginal» des grecs… En même temps des mecs qui portent des jupes plissées, dont les philosophes parlent avec des cailloux dans la bouche et garnissent leurs jardins de statues de gens à poil…
Par ailleurs, personne n’a jamais songé à remettre en question le théorème de Pythagore, la poussée d’Archimède ou le carré de l’hypoténuse !
Alors lâchez-moi un peu la géométrie euclidienne et revenons au début du commencement de la genèse du point de départ : l’alpha !
La première lettre, donc la première écriture, donc la première fois qu’une histoire laisse une trace (« thrace » en grec ?) : papyrus, parchemin, codex, livre, on s’en fout, une trace ! Qui peut se passer de l’un à l’autre, de main en main, de regard en regard….
Et cette trace unique, mais ainsi multiplement partagée, en devient donc universelle !!!!
Ce qui nous plonge dans une perplexité dont seule la Fosse des Mariannes frise l’insondable profondeur….
Ah ah, c’est quand même plus balèze que les nombres premiers, crotte !

Attendez, ce n’est que le début, accrochez-vous…

Apparemment l’oméga n’existe plus… Ce qui était pendant longtemps « fini » (une histoire, un livre, une œuvre…) est aujourd’hui « infini » par la nature de ce qui le matérialise : les milliers de millions de milliards de giga-octets en croissance frénétique, pourvoyeurs de connexions à qui mieux mieux et de stockage de données à perte de vue, sont quasiment devenus les seuls et uniques réceptacles de notre pensée.
Mouvants, évolutifs, interactifs, ils nous font croire à leur réalité alors que leur essence n’est que virtualité…. Allons-nous vers un monde qui se réduira à un enchevêtrement de pixels et d’instructions binaires arrivées à destination avant même d’en être parties ? Sommes-nous inexorablement appelés à ne plus devenir qui nous sommes mais seulement la représentation que ces systèmes donneront de nous ???
Ce que j’écris là existera-t-il, de façon archaïque mais palpable, un jour ????

Peut-être oui. Grâce au bêta. À la version bêta de Blookup, plutôt.
Blookup (du grec blokos et du bas-celtique « ooops » qui veulent respectivement dire « bloc de granit sur lequel on peut graver un histoire » (un livre en quelque sorte) et « merde, j’ai appuyé sur delete et j’ai pas sauvegardé ! » (j’aurai pas dû acheter un PC en français moderne) c’est, en quelque sorte le choix d’un autre futur
Qui permet de voir un paysage différent tout en restant sur le même chemin.
Qui offre la possibilité d’avoir un pied dans ce nouvel infini mais aussi de poser son regard sur un monde fini. Sur quelque chose d’achevé.
Comme un livre.
Qu’on choisit. Qu’on veut. Qu’on décide (presque).
Franchement, c’est loin d’être idiot, cette version bêta…
En retournant les perspectives, Blookup nous rend plus vivants. Plus réels.
Aujourd’hui,  nous sommes, nous aussi, encore à la version bêta.

Et Blookup est le nouvel oméga…

Blookup : nouvel Omega ?

Retrouvez le Blook de Prozrestante sur Blookup.